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Cet article permet de compléter les réponses au quiz du bulletin municipal.
Les réponses sont en vert.
Cette année, nous avons choisi un élément du patrimoine à Beauvilliers, Hombière, Mauloup, Vieil Allonnes, et Villereau. Cela pouvait être un mur, une croix, une borne… Puis, nous en avons isolé un détail, afin de faire retrouver la totalité de l’élément et l’endroit où il se trouvait.
Dans le quiz de cette année, une erreur s'est glissée : la fenêtre en photo fait partie de l'église St. Martin de Beauvilliers et non St. Nicolas. Heureusement, certains lecteurs sont attentifs et nous l'ont signalée.
À Hombière, tout près de la mare, se trouve une croix en fer forgé. Il est probable qu’il s’agisse d’une croix dite « de chemin », qui, comme celle de Vieil Allones, ou celle de Villereau marque un repère, pour des voyageurs, les processions. Souvent à l’entrée des villages, ou au croisement d’un chemin, elle a été érigée dans un contexte religieux, notamment dans les hameaux qui n’abritaient pas d’église.
Dans un ouvrage réalisé par l’Université chartraine du temps libre, « Les noms de lieux en Eure-et-Loir", il est indiqué que justement, dans les endroits trop éloignés d’une église, les socles de ces croix pouvaient servir de terre d’asile momentanée à un fuyard menacé.
Cette croix d’Hombière était bien sur un chemin, respectant sa vocation première, mais les conditions de vie, de travail agricole, de déplacements divers ont conduit à la délocaliser près de la mare où elle trône en majesté.
La croix de chemin de Villereau se trouve sur la route vers Beauvilliers. Elle se trouvait naguère, comme les autres, à une croisée de chemin, mais encore une fois, les évolutions de la vie, et donc des terrains ont fait disparaître le chemin depuis. Son socle est recouvert d’herbes folles, son dessin est différent de celui d’Hombière.
La croix de Vieil Allones est plantée dans un socle en pierre, dont la gravure sur une des faces représente un homme en train de marcher. Cela pourrait corroborer le rapport avec le pèlerinage. On peut y voir aussi le refuge de ce petit bonhomme qui court, qui fuit ? Nous pouvons nous raconter cette histoire… Le dessin de la croix est plus simple, mais son socle plus riche. Sur la photographie, le bonhomme qui marche se trouve sur une autre face du socle, les travaux et l’orientation de la croix rendaient difficile la prise de vue complète. Les autres faces sont également gravées.
Toutes ces croix appartiennent au patrimoine de Beauvilliers, et leur déplacement comme leur restauration et leur entretien, qui en font des éléments élégants et toujours présents dans le paysage font partie des engagements de la mairie.
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Croix d'Hombière | Croix de Villereau | Croix de Vieil-Allonnes |
Cet anneau fixé sur la borne kilométrique, ou plutôt sur la borne leugaire (puisqu’elle indiquait des distances en lieues), se trouve à Villereau près de la mare. Mais en dépit du terme « nivellement », très piégeux, il ne s’agit pas du tout de mesurer un liquide… niveau d'eau de la commune, ou niveau des mares. Il s’agit d’un médaillon « repère de nivellement » correspondant à l’altitude du terrain.
Comme les croix, pour des raisons pratiques, cette borne a été déplacée, et même si l’altitude de la plaine beauceronne est plutôt stable, le nombre figurant dans le médaillon, n’est sûrement pas fiable. Il l’est d’autant moins qu’il ne correspond pas à l’altitude moyenne de Beauvilliers qui se situe environ 60 mètres au dessus des 87 mètres indiqués selon les normes IGN. Nous n’avons pas la raison de ce décalage, si ce n’est qu’aujourd’hui, le niveau zéro à partir duquel sont déterminées les altitudes depuis la fin du 19 ème siècle est le niveau de la mer à Marseille mais qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Les références étaient locales. À Paris, par exemple, plusieurs mesures font état d’une différence d’environ 26 mètres par rapport aux mesures actuelles car il s’agissait de situer le niveau zéro au Pont des Tournelles, la différence est de 51 mètres quand le niveau zéro a été pris au bassin de la Villette. Il nous faudrait donc trouver une cavité de 87 mètres ou une altitude, un nivellement général de 60 mètres à partir duquel on aurait établi la référence.
À Mauloup, sur la Place du Bouriteau, se trouvaient jadis, comme dans bien des villages, des ressources communes. Une pompe à bras avec sa roue, actionnée par le mouvement rotatif d’un cheval, était utilisée pour amener l’eau d’un puits. Cette eau était utilisée par les habitants du village. De même, un four dont seule la sole est aujourd’hui visible bien que presque effacée par les ans servait à la population. La pompe, malheureusement, comme souvent dans les villages, a disparu. Seules quelques cartes postales anciennes nous la rappellent.
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Pour terminer ce tour des vestiges du passé, attachons-nous à cette plaque située sur le mur d’une maison du bourg, dans le prolongement de l’ancienne épicerie aujourd’hui disparue.
Il est certain que le propos est religieux. Le Christ sur la croix, surmonté de l’acronyme INRI (Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, Jésus de Nazareth roi des Juifs) en est l’assurance.
Les mots qui suivent, en latin très probablement, sont gravés dans la pierre mais sont très effacés par le temps. Et si quelques lettres affleurent, elles ne suffisent pas à construire un texte complet.
Des anciens du village ont peut-être su ce que signifiait ce texte. Si nous avons la réponse, nous ne manquerons pas de la transmettre sur ce site.
Et maintenant, la réponse des mots croisés :
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Cet article permet de compléter les réponses au quiz du bulletin municipal.
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Cette année, point de monument, ni de lieux spécifiques à Beauvilliers. Les compléments de réponses aux questionnaires précédents, que vous pouvez retrouver dans les pages « culture » du site peuvent être consultés. Le blason, la famille de Beauvilliers, les rues et places du village, les mares, les écoles… ont fait l’objet de questionnements ces dernières années.
Aujourd’hui, c’est le travail des bénévoles de la section patrimoine de la Beauvilloise qui a été à l’origine du thème de 2023. La remise en état d’une farinière a été le déclencheur de ce quiz qui porte sur l’agriculture dans notre région et plus précisément sur les céréales qui ont été et sont encore très présentes dans nos champs.
L’étymologie du mot céréale remonte à la civilisation romaine et à sa mythologie. La déesse Ceres, appelée Demeter chez les Grecs, était la déesse des moissons. La fille de Ceres et de Jupiter, Proserpine (Perséphone chez les Grecs) fut enlevée par Pluton (Hadès) le dieux des enfers. Sa mère la chercha désespérément délaissant les cultures dont elle avait la charge. En enfer, Proserpine avait avalé des pépins de grenade. Or qui mangeait quoi que ce soit dans le royaume des morts devait y rester pour l’éternité. Ceres, désespérée, demanda de l’aide à Jupiter qui réussit à obtenir de Pluton que Proserpine reste avec lui la moitié de l’année, et passe l’autre moitié avec sa mère. Les « cerealia » fêtes glorifiant le retour de Proserpine, se déroulaient au mois d’avril et, bien sûr, correspondaient au réveil du printemps. La légende dit que ces fêtes célébraient l’agriculture. Les six mois où Proserpine vivait auprès de sa mère voyaient la végétation prospérer, l’hiver, la déesse de cultures, malheureuse du départ de sa fille, laissait la terre en deuil. On a alors donné à Proserpine le nom de déesse des saisons.
Les céraunies sont des pierres appelées « pierres de foudre » d’origine inconnue dont la forme singulière a suscité des troubles parfois mystiques chez les hommes. Mais elles n’avaient aucun rapport avec l’agriculture. Quant au Céréans, bien que les céréales aient été cultivées dans les régions du Croissant fertile au bord du Nil, ce nom n’existe pas.
Les moissons sont de tous temps achevées dans la joie. Joie d’avoir terminé une épuisante tâche, joie d’avoir réussi à récolter de beaux épis dorés, joie d’avoir assuré des ressources pour l’année. Autrefois, lorsque la mécanisation n’était pas encore répandue, les moissons employaient un grand nombre de femmes et d’hommes, qui ne ménageaient pas leur peine. Aussi, le dernier jour, il était d’usage que la maîtresse de maison organise un banquet où tous les travailleurs étaient invités à partager nourriture, chants et danses. Traditionnellement, les ouvriers offraient alors à leurs employeurs, et plutôt à la maîtresse des lieux, un bouquet de moisson sensé porter bonheur.
C’est là la principale destinée du bouquet de moisson, bien que parfois la destinataire soit la plus jolie fille de la soirée…
Mais ce bouquet a pu aussi être un objet de dévotion destiné à protéger le foyer et l’exploitation. Il était alors béni pendant la messe. D’autres coutumes, plus païennes avaient le même objectif.
Le boulgour ou boulghour est une semoule issue du blé dur et plutôt consommée au Moyen Orient mais que l’on peut trouver dans le reste du monde.
Le taboulé est un plat entier, à base de semoule, certes, mais ce n’est pas une céréale à part entière.
Le quinoa est une plante venue d’Amérique du sud qui n’est pas une céréale, mais s’apparente plutôt à la betterave ou l’épinard. On la classifie comme « pseudo céréale ».
D’après l’ouvrage « Le bon pain des provinces de France » de Jacques Montandon publié aux éditions Lazarus, le pain a succédé aux bouillies et aux galettes de blé dès que la fermentation de levure a permis la panification. Les Égyptiens fabriquaient des pains de formes différentes que l’on rompait et dont certains, véritables sculptures, étaient offerts aux défunts lors de leur passage vers l’au-delà. Ce furent les premiers à fabriquer du pain, mais toutes les civilisations reprirent cet art, jusqu’à nos jours.
« On faisait le pain, selon les nécessités, par familles ou par groupes de familles. Les céréales étaient moulues au fur et à mesure des besoins, le plus souvent par des femmes, qui tamisaient ensuite, plus ou moins grossièrement la farine. On pétrissait la pâte en lui incorporant le sel et un reste de pain de la veille ou de l’avant-veille et on laissait fermenter dans une jarre. » Petit détail : la pâte était pétrie avec les pieds alors que l’on utilisait les mains pour travailler l’argile…
Les Romains ajoutent au levain de la veille, la levure de bière, qui allège le pain.
La levure faite aux moments des vendanges ou celle issue de la bière ont été utilisées par les boulangers après l’époque égyptienne, mais ce n’était pas le cas par ces précurseurs boulangers.
Le glanage est une tradition ancestrale qui a permis à de nombreuses familles de se nourrir en France dans des périodes difficiles. Ce droit est toujours en vigueur aujourd’hui, mais on ne voit plus tellement de gens glaner sauf parfois des pommes de terre. En effet, la mécanisation de la moisson ne laisse plus vraiment de grains à récupérer. Et de toute manière, on n’utilise plus vraiment le grain pour cuisiner. Les pommes de terre qui ne sont pas destinées à une transformation restent des productions agricoles encore disponibles.
C’est le grappillage qui correspond à cette pratique sur les arbres et les ceps. Le maraudage est interdit, c’est du vol, quant au cueillage, c’est le prélèvement de verre en fusion au moyen d’une canne.
« Le blé en herbe » a été écrit par Colette, « la femme du boulanger » par Marcel Pagnol. C’est donc le roman « la farine du diable » qui a été écrit par Paul Vialar et illustré par Jean Feugereux, dessinateur et peintre de la Beauce.
Du reste, dans le même ouvrage, figure un second roman intitulé « la Beauce ».
Notons que « la farine du diable » est un autre roman écrit par Michel Renouard. Il existe par ailleurs un proverbe qui dit : « farine du diable retourne en son. » Un avertissement pour les adeptes de la maraude ?
Et maintenant, les réponses aux mots croisés agricoles.
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Cet article permet de compléter les réponses au quiz du bulletin municipal. Les réponses sont en vert. Cette année, c’est l’école, ou plus précisément les écoles de Beauvilliers qui sont à l’honneur.
En effet, bien qu’aujourd’hui les élèves de Beauvilliers suivent leur scolarité à Voves, ce n’est pas moins de trois écoles qui ont accueilli leurs aînés.
Jusqu’en 1954, deux écoles ont accueilli d’abord filles et garçons puis les élèves de 5 à 10 ans et candidats au Certificat d’étude.
L’école des garçons, puis des « grands » se situait rue des acacias, en face de l’ancienne mairie, derrière l’église. L’instituteur était logé dans ces mêmes locaux, séparés de la salle de classe par un couloir. Il fallait traverser la rue pour aller dans la cour de récréation. La restauration était assurée pour les élèves des hameaux, dans la salle des fêtes… qui a gardé sa vocation de salle des fêtes et permet encore de se régaler, mais de manière plus festive.
Ce plan, que l’on peut trouver sur le site archives28.fr a été réalisé par les élèves de Beauvilliers et leur instituteur pour une exposition en 1868.
Les légendes ont été réécrites pour plus de lisibilité, les originales étant bien entendu calligraphiées à la plume.
L‘école des filles, puis celle des petits se trouvait dans l’actuelle mairie, précisément dans la salle du conseil.

À partir de 1954, et jusqu’en 1974, date à laquelle l’école a été fermée, il y a eu à Beauvilliers une école en face de l’actuelle mairie, là où se trouve aujourd’hui le poney club. Ces locaux ont abrité un temps les œuvres des meilleurs Ouvriers de France et même… des cours de gymnastique !
La bibliothèque des écoles publiques est toujours à Beauvilliers, dans la salle du conseil. La volonté de faire lire les enfants, mais aussi leur famille, qui avait la possibilité d’emprunter des ouvrages, n’est pas récente. C’est l’instituteur, dûment contrôlé par sa hiérarchie et par la mairie qui avait la responsabilité de la bibliothèque. Le contenu était bien entendu vérifié, mais aussi la tenue des comptes, et la gestion des entrées/sorties des ouvrages. Les ressources de la bibliothèque émanaient essentiellement de la commune, mais aussi de dons dédiés et des remboursements des familles pour tout livre perdu ou abimé.
Outre Victor Hugo, la bibliothèque abrite les œuvres de Jules Romain, mais aussi des ouvrages de jeunesse, car c’était bien là sa vocation. Les mémoires d’un âne et de deux jeunes filles rappellera peut-être des souvenirs à certains…
Pendant l’année 1937, un instituteur, Roland Gaudy a enseigné à Beauvilliers. Cette information se trouve dans une liste retraçant l’histoire des communes sur le site du cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouët. Perche-gouet.net.
Cet homme n’était ni le collaborateur de Jean Moulin, ni le co-fondateur du musée des arts et traditions populaires, qui a bien vu le jour en 1937 sous la direction de Georges Rivière.
Il est entré dans la Résistance en 1941 et dans la clandestinité sous le nom de Capitaine Maxime. Avec l’aide d’un fermier de Vovette et de sa fille, il a contribué, entre autres, à organiser l’évasion de prisonniers du camp de Voves depuis l’extérieur. Évasion dont l’écho républicain du 18 juillet 2014 prétend, qu’elle a inspiré le film « la grande évasion » avec Steve Mc Queen.
Avec sa femme, résistante, elle aussi, ils ont repris leur métier d’instituteurs dans le sud de la France après la guerre. Roland Gaudy n’a jamais cessé de témoigner et est resté un membre très actif du Comité de Souvenir du camp de Voves jusqu’à son décès en 2005.
On peut retrouver son histoire sur le site ARMREL, Association de Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir.
https://armrel.pagesperso-orange.fr/biographies/g/gaudy.html

Dans l’article 20 du règlement scolaire, il est stipulé que
"Il est absolument interdit d’infliger aucun châtiment corporel.
Il est également interdit aux instituteurs et institutrices de tutoyer leurs élèves."
La deuxième phrase est tombée en désuétude, et on peut constater que la première n’a pas forcément été respectée depuis 1887. Les anciens dont nous parlions au début du quiz doivent avoir des souvenirs un peu « cuisants ».
Il est précisé à l’article 13 que Les seules punitions permises sont les suivantes : privation, pour un temps très court du travail et des jeux en commun, retrait des récompenses. (Les récompenses, -article 12- étant des bons points, des images ou des jouets qui restent strictement individuels)
À présent, la réponse des mots croisés.
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mise à jour du 21/10/2023
Après la taille de la nouvelle pièce de bois, son rabotage pour sa mise en forme (voir mise à jour du 6/10) et son ponçage pour obtenir sa finition, la pièce est “présentée” en place pour vérifier sa compatibilité avec la globalité du projet. |
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Préparation de la mise en peinture de la seconde roue. |
Renforcement de la structure. | ![]() ![]() |
mise à jour du 06/10/2023
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L'équipe s'est remise au travail : peinture, sculpture de nouvelles pièces dans des bois anciens pour remplacer les pièces trop abimées… Venez vous joindre aux restaurateurs un vendredi sur deux à 14 heures. Contact : Alain Bourgeois 06 74 24 82 57 |
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mise à jour du 05/05/2023
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Trois semaines ont passé. Au niveau du chantier de l'église, les nouvelles plinthes sont terminées et ont été remises en place. La patine du temps rendra progressivement les différences de teintes moins visibles.
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Dans le hangar du cœur de village, le démontage de la farinière est quasiment terminé. Les roues sont en bon état, le plancher est entièrement à remplacer (nous cherchons du bois), les pièces de structure sont en cours de nettoyage et de renforcement pour celles qui ne seront pas simplement remplacées. Nous en sommes à plus de 35 heures de travail sur cette remorque depuis son entrée dans l'atelier. |
13/03/2023
Après un mois de travaux, nos bénévoles avancent vite.
- Sur le chantier de l'église : les plintes ont été purgées des gravats stockés derrière. Les parties endommagées ont été supprimées. De nouvelles plinthes sont en cours de réalisation sachant que la "tâche" de peinture est longue compte tenu du fait que la charte de couleurs doit être respectée et que les motifs doivent être les plus proches possibles de ceux d'origine.
- Sur le chantier de la farinière, le démontage se poursuit laborieusement, toutes les pièces métalliques étant oxydées. De nombreuses pièces de bois tombent en ruine. Heureusement, notre équipe a su trouver de grandes pièces de bois dur ancien pour effectuer le remplacement des morceaux trop endommagés.
... À suivre ...
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Les mares de Beauvilliers, un espace naturel à préserver
Cet article permet de compléter les réponses au quiz du bulletin municipal. Les réponses sont en vert. Cette année, ce sont les mares du village qui sont à l’honneur. La plupart des réponses se trouvent sur les panneaux érigés aux abords des mares et réalisés par le Conservatoire d’espaces Naturels Centre Val de Loire. On peut aussi en trouver juste en regardant ces points d’eau aménagés.
Les mares ont des caractéristiques particulières. Si elles peuvent être très peu profondes, parfois même presque sèches, elles ne peuvent pas dépasser les deux mètres de profondeur au-delà desquels la pénétration des rayons solaires est limitée. Nos mares sont assez petites, mais une mare est une étendue d’eau pouvant couvrir jusqu’à 5 000 m2.
À Beauvilliers, quatre mares sont entretenues, une dans le bourg, et trois dans les hameaux. Seule, celle de Mauloup, qui se trouvait dans le virage de la rue du 19 mars 1962, a été comblée. La mare de Mésangeon est privée, et donc pas communale. La réponse était donc Beauvilliers, Vieil Allonnes, Hombières et Villereau.
C’est dans la mare d’Hombières que le crapaud commun a élu domicile. Bien qu’on l’appelle « commun », cet aimable amphibien n’est pas si répandu que ça, si on considère qu’on est obligé de le protéger car on craint pour sa survie. Pendant l’année, vous ne le trouverez pas forcément dans la mare, c’est en période de reproduction, au début du printemps, qu’il se dirige vers l’eau.
Comme ses collègues amphibiens, il se nourrit d’insectes et de petits animaux qu’il attrape avec sa langue collante.
Dans les mares de Vieil Allonnes et de Beauvilliers, on rencontre un autre animal, l’alite accoucheur. C’est un cousin du crapaud commun, un amphibien dodu qui porte les œufs de la femelle autour de ses pattes arrières. En plus, il chante bien. Enfin, pour qui aime le chant du crapaud…
Sur l’herbe, à côté de la mare de Villereau, l’espèce de monolithe est une borne déplacée, elle n’a pas toujours été là. Elle indiquait une distance, comme nos bornes kilométriques, sur la route pavée romaine qui reliait Chartres à Orléans, à peu près sur le tracé de la 154. Cette "columna" n'est malheureusement pas gravée, comme l'étaient habituellement ces bornes leugaires (car établies à partir de lieues - leugas en latin). La lieue gauloise mesurait environ 2400 mètres.
Bien entendu, à la dernière question, les trois réponses proposées étaient bonnes. La troisième était évidente. Mais l’introduction de poissons n’appartenant pas à l’écosystème des mares ou nénuphars, à proscrire, peut pourtant partir d’une bonne intention. Toutefois, ces expériences ont déjà été menées dans d’autres mares, et des animaux ou végétaux introduits après l’établissement de la faune et la flore internes à la mare, peuvent altérer l’ensemble de la biodiversité existante. Quant aux nénuphars, ils grossissent très rapidement et empêchent les rayons du soleil de pénétrer dans les eaux.
À présent, la réponse des mots croisés.
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